En m’accueillant tantôt, mon oncologue a comparé la fin de ma chimio à la fin des étapes alpines du tour de France. En ma capacité de pseudo-autiste, j’ai répondu que je préfère subir la chimiothérapie à pédaler les cols des Alpes… #slowclap
S’en est suivi un intéressant mais perturbant monologue sur l’entraînement de vélo de mon médecin traitant, un vrai médecin habitué à la performance.
Quant à moi, j’ai trois Sufferfest (entraînements de vélo) derrière la cravate, les jambes me brûlent un tantinet et j’espère maintenir le cap d’ici ma chirurgie, aka l’éléphant dans la pièce.
Ce n’est pas un hasard si je n’ai pas écrit de billet depuis deux semaines. Évidemment, il y a eu Pâques et la cabane à sucre, c’est-à-dire plusieurs centaines de kilomètres de voiture électrique. J’ai même rasé lutter un chien barbet à Gracefield.
Tout ça se passe la fin de semaine vous dites? C’est ça. Je passe mes journées de semaine à faire de la boulimie alimentaire et télévisuelle. Beaucoup trop de télé, beaucoup trop de chocolat.
C’est dans seize dodo, tous les Sufferfest du monde ne seront pas suffisant pour évacuer le stress qui m’habite (et perdre mes kilos-chocolat). Alors le silence radio risque de se poursuivre côté blogue, toutes mes excuses.
À mon avis, après 3 sufferfest, tu vas constater que la chirurgie c’est de la petite bière. Bonne chance et bon courage.
Courage Catherine, je pense à toi !!! Xx